LE DESESPOIR D' UN ENFANT
N'Goye, un enfant trouvé, n'a pas été inscrit à l' école par son père adoptif.
Non, je ne pouvais pas en croire mes oreilles, je n' irai pas à l' école!!!
Passer toutes les journées au village ou je ferai désormais tous les petits travaux! Les autres auront donc des crayons que j' ai vu dans la poche du maître. Ils sauront lire et écrire comme les Blancs, avant moi ?.....
Je sortis comme un éclair et j' allai me cacher derrière la maison.Je pleurai, je pleurai. Que pouvais je dire à mon père pour le convaincre de m' envoyer à l' école, sans pour autant le décevoir ?. Ce fut en vain, que j' allais au lit cette nuit là, le sommeil refusa de me prendre et je restais là des heures et des heures, assis sur mon lit à me gratter.
COMME DANS UN REVE !!!!!!
Le jour de la rentrée arriva. Je vis le petit groupe se préparer activement. Les élèves vinrent chez nous, pour y chercher Issouba, comme conclu entre eux, la veille, peut être, me dirent au revoir et partirent. Leurs parents, les avaient vêtu de leurs plus beaux complets: une culotte kaki et un sous vêtement bleu blanc, jaune ou rouge, de laine ou de pagnes multicolores. Ils formaient une nouvelle classe sociale dont je ne faisais pas partie. Je me tins debout sur la route ou je les suivis des yeux pour les voir disparaître à un tournant. Je devins tout gris de rage.Je pensai à les suivre, mais je me retins, car je savais qu' aucun ne pouvait m' accepter dans cette nouvelle caste. Je m' assis en pleurant, sanglotant, jusqu' au moment ou une voix m' appela à la cuisine pour commencer les corvées.
LA JOIE D' APPRENDRE !!!!
Vers 17 heures, je me plaçai au même endroit pour les voir rentrer. Beaucoup d' enfants se joignirent à moi et nous restâmes là , muets, attendant le retour triomphant des écoliers.
Ceux ci ne tardèrent pas.Nous les apperçumes, gais, hochant la tête, à l' horizon. Un instant, nous crûmes entendre des cris ou des pleurs.
ECOLE EN BROUSSE!!!
Non, ce n' était pas cela, c' était une chanson d' école. Je sentis mon coeur se serrer. Je voulai fuir de honte. Je refusai de manger ce jour là. J' allai dormir très tôt feignant de me sentir malade !!!!!
A VOUS TOUS, ENFANTS, QUE L' ECOLE ENNUIE, PENSEZ A CEUX QUI EN REVENT, SANS POUVOIR Y ALLER !!!!!!!
Non, je ne pouvais pas en croire mes oreilles, je n' irai pas à l' école!!!
Passer toutes les journées au village ou je ferai désormais tous les petits travaux! Les autres auront donc des crayons que j' ai vu dans la poche du maître. Ils sauront lire et écrire comme les Blancs, avant moi ?.....
Je sortis comme un éclair et j' allai me cacher derrière la maison.Je pleurai, je pleurai. Que pouvais je dire à mon père pour le convaincre de m' envoyer à l' école, sans pour autant le décevoir ?. Ce fut en vain, que j' allais au lit cette nuit là, le sommeil refusa de me prendre et je restais là des heures et des heures, assis sur mon lit à me gratter.
COMME DANS UN REVE !!!!!!
Le jour de la rentrée arriva. Je vis le petit groupe se préparer activement. Les élèves vinrent chez nous, pour y chercher Issouba, comme conclu entre eux, la veille, peut être, me dirent au revoir et partirent. Leurs parents, les avaient vêtu de leurs plus beaux complets: une culotte kaki et un sous vêtement bleu blanc, jaune ou rouge, de laine ou de pagnes multicolores. Ils formaient une nouvelle classe sociale dont je ne faisais pas partie. Je me tins debout sur la route ou je les suivis des yeux pour les voir disparaître à un tournant. Je devins tout gris de rage.Je pensai à les suivre, mais je me retins, car je savais qu' aucun ne pouvait m' accepter dans cette nouvelle caste. Je m' assis en pleurant, sanglotant, jusqu' au moment ou une voix m' appela à la cuisine pour commencer les corvées.
LA JOIE D' APPRENDRE !!!!
Vers 17 heures, je me plaçai au même endroit pour les voir rentrer. Beaucoup d' enfants se joignirent à moi et nous restâmes là , muets, attendant le retour triomphant des écoliers.
Ceux ci ne tardèrent pas.Nous les apperçumes, gais, hochant la tête, à l' horizon. Un instant, nous crûmes entendre des cris ou des pleurs.
ECOLE EN BROUSSE!!!
Non, ce n' était pas cela, c' était une chanson d' école. Je sentis mon coeur se serrer. Je voulai fuir de honte. Je refusai de manger ce jour là. J' allai dormir très tôt feignant de me sentir malade !!!!!
A VOUS TOUS, ENFANTS, QUE L' ECOLE ENNUIE, PENSEZ A CEUX QUI EN REVENT, SANS POUVOIR Y ALLER !!!!!!!