L' ECOLE DE NAI
NaÏ, un petit village de brousse, perdu au milieu de nulle part, y accéder, est déjà en soi, une épreuve, les pistes qui y conduisent, pourraient sans pâlir figurer au tracé du " CAMEL TROPHEE ". Cependant, nous y sommes allés, intrigués par ce que l' on en disait.
Une classe, pas un enfant qui n' en ait rêvé, pas un parent qui n' ait caressé le secret espoir d' offrir cette chance, celle de l' accès " au savoir", à ses enfants.POUVONS MIEUX FAIRE !!!
Un groupe d' élèves-infirmiers est venu à Tenkodogo, dans le cadre de son stage de fin de 2 ème année. Ils ont écouté, ils ont entendu et enfin, ils ont vu, en sont revenus, déterminés à conjuguer leurs efforts et à mettre au service de cette cause, leurs faibles moyens d' étudiants pour que ce rêve prenne forme.ILS ATTENDENT, CONFIANTS
La bonne nouvelle est parvenue au village, une classe allait sortir de terre. La liesse, les chants et les danses ont pris possession du village. Enfin, le grand jour est arrivé, on allait commencer. Petits et grands, jeunes et vieux, tout le monde était là pour "apporter sa pierre à l' édifice". Les hommes munis de pelles et de pioches pour éventrer le sol ingrat et jeter ainsi les bases de l' ECOLE.
Les femmes, mises aussi à contribution, étaient chargées du ravitaillement en eau du chantier. De loin, on pouvait observer, au-dessus des grandes herbes sèches, une noria de seaux en plastique, aux couleurs luxuriantes, tranchant sur la blondeur des pailles sèchées, ondoyant harmonieusement au gré d' un mince filet de vent. Pour l' occasion, un village voisin, fier de participer à l' évènement, avait prêté une charette et un âne, confiés à la responsabilité des enfants, lesquels allaient eux aussi au puits avec de plus grands bidons, épargnant ainsi, quelques tours pénibles aux femmes. COMME CELA AUSSI !!!!
Chacun s' activait, oubliant la brûlure du soleil montant, la flamme douloureuse qui leur zébrait le dos, les ampoules sans lueur, qui leur cloquaient la paume des mains et le danger latent dû au port de simples " tongs", les pieds ainsi exposés à tous les dangers. IL SE PASSE QUELQUE CHOSE!!!
La belle récompense, celle qui efface toutes les douleurs, est venue, les parpaings s' empilaient et les murs montaient peu à peu, on arrivait aux ouvertures. L' aide apportée par nos jeunes amis permettait de construire un bâtiment e " DUR" recouvert de tôles et aéré par des fenêtres métalliques, la main d' oeuvre ne faisait pas de poses, même lorsque le soleil était au zénith, chacun, à la nuit tombée, trouvait encore la force de chanter et de rire aux éclats, au son des djembés, qui résonnaient dans la brousse, portant ainsi, partout, la nouvelle. ON Y VA COMME CELA, AUSSI
Les jours ont passé, peu à peu, les villageois, ont laissé la place aux "techniciens" pour la pose du chaînage et des tôles.Elle avait fière allure LA CLASSE, l' éclat brillait dans les yeux de chacun, il y a des rêves qui deviennent réalité et prennent vie, grâce à la volonté des hommes, pour le plus grand bonheur de tous. Le crépissage intérieur et extérieur fut réalisé les jour suivants. La chape fut tirée avec le renfort des bras de chacun. On y était. Les enfants tournaient autour, arborant des mines sérieuses, déjà imprégnés de leur condition d' élèves. ET, MAINTENANT, VOILA !!!!
Enfin, le jour " J " est arrivé, le bâtiment déclaré officiellement terminé, le village avait une " ECOLE ". Très tôt les femmes ont investi les cuisines. IL FAUT GRILLER !!!
Ce beau rêve est devenu cauchemar pour quelques poulets, ils y ont laissé la vie.Les enfants s' affairaient à nettoyer les abords du chantier, ainsi que la place du marché, le dos douloureusement courbé vers le sol ( eh oui, les balais n' ont pas de manches). On attendait de nombreuses délégations des villages voisins, venues féliciter les villageois et partager la liesse de ce grand jour. BRAVO, BRAVO!!!!!
Voyez comme l' histoire est simple, la volonté des uns, conjuguée avec la détermination des autres, ces bonheurs offerts, nous poussent en avant, et ne nous autorisent pas à nous asseoir pour dormir
IL Y A TANT A DONNER !!!!
Une classe, pas un enfant qui n' en ait rêvé, pas un parent qui n' ait caressé le secret espoir d' offrir cette chance, celle de l' accès " au savoir", à ses enfants.POUVONS MIEUX FAIRE !!!
Un groupe d' élèves-infirmiers est venu à Tenkodogo, dans le cadre de son stage de fin de 2 ème année. Ils ont écouté, ils ont entendu et enfin, ils ont vu, en sont revenus, déterminés à conjuguer leurs efforts et à mettre au service de cette cause, leurs faibles moyens d' étudiants pour que ce rêve prenne forme.ILS ATTENDENT, CONFIANTS
La bonne nouvelle est parvenue au village, une classe allait sortir de terre. La liesse, les chants et les danses ont pris possession du village. Enfin, le grand jour est arrivé, on allait commencer. Petits et grands, jeunes et vieux, tout le monde était là pour "apporter sa pierre à l' édifice". Les hommes munis de pelles et de pioches pour éventrer le sol ingrat et jeter ainsi les bases de l' ECOLE.
Les femmes, mises aussi à contribution, étaient chargées du ravitaillement en eau du chantier. De loin, on pouvait observer, au-dessus des grandes herbes sèches, une noria de seaux en plastique, aux couleurs luxuriantes, tranchant sur la blondeur des pailles sèchées, ondoyant harmonieusement au gré d' un mince filet de vent. Pour l' occasion, un village voisin, fier de participer à l' évènement, avait prêté une charette et un âne, confiés à la responsabilité des enfants, lesquels allaient eux aussi au puits avec de plus grands bidons, épargnant ainsi, quelques tours pénibles aux femmes. COMME CELA AUSSI !!!!
Chacun s' activait, oubliant la brûlure du soleil montant, la flamme douloureuse qui leur zébrait le dos, les ampoules sans lueur, qui leur cloquaient la paume des mains et le danger latent dû au port de simples " tongs", les pieds ainsi exposés à tous les dangers. IL SE PASSE QUELQUE CHOSE!!!
La belle récompense, celle qui efface toutes les douleurs, est venue, les parpaings s' empilaient et les murs montaient peu à peu, on arrivait aux ouvertures. L' aide apportée par nos jeunes amis permettait de construire un bâtiment e " DUR" recouvert de tôles et aéré par des fenêtres métalliques, la main d' oeuvre ne faisait pas de poses, même lorsque le soleil était au zénith, chacun, à la nuit tombée, trouvait encore la force de chanter et de rire aux éclats, au son des djembés, qui résonnaient dans la brousse, portant ainsi, partout, la nouvelle. ON Y VA COMME CELA, AUSSI
Les jours ont passé, peu à peu, les villageois, ont laissé la place aux "techniciens" pour la pose du chaînage et des tôles.Elle avait fière allure LA CLASSE, l' éclat brillait dans les yeux de chacun, il y a des rêves qui deviennent réalité et prennent vie, grâce à la volonté des hommes, pour le plus grand bonheur de tous. Le crépissage intérieur et extérieur fut réalisé les jour suivants. La chape fut tirée avec le renfort des bras de chacun. On y était. Les enfants tournaient autour, arborant des mines sérieuses, déjà imprégnés de leur condition d' élèves. ET, MAINTENANT, VOILA !!!!
Enfin, le jour " J " est arrivé, le bâtiment déclaré officiellement terminé, le village avait une " ECOLE ". Très tôt les femmes ont investi les cuisines. IL FAUT GRILLER !!!
Ce beau rêve est devenu cauchemar pour quelques poulets, ils y ont laissé la vie.Les enfants s' affairaient à nettoyer les abords du chantier, ainsi que la place du marché, le dos douloureusement courbé vers le sol ( eh oui, les balais n' ont pas de manches). On attendait de nombreuses délégations des villages voisins, venues féliciter les villageois et partager la liesse de ce grand jour. BRAVO, BRAVO!!!!!
Voyez comme l' histoire est simple, la volonté des uns, conjuguée avec la détermination des autres, ces bonheurs offerts, nous poussent en avant, et ne nous autorisent pas à nous asseoir pour dormir
IL Y A TANT A DONNER !!!!