LA PETITE COUSINE
L' Afrique, le continent qui souffle le le chaud et le froid, façon " douche écossaise", une naissance, me direz vous, rien d' extraordinaire à celà, oui mais voilà, cette naissance, est en elle-même une histoire extraordinaire.
Une de nos petites protégées, Dorothée, orpheline de mère, a été accueillie au décès de sa maman, dans la " cour" d' une de ses tantes( soeur de la défunte), le papa de Dorothée, s' évertuant à trouver chaque jour, un petit boulot pour apporter sa quote-part à la survie de la cour.
DOROTHEEEE
La tantie devenue " petite maman de Dorothée", selon la tradition, était " en grossesse", attendant son troisième enfant déjà maman de deux garçons. Malgré le fait que sa grossesse arrivait à son terme, elle continuait de " grouiller" sur les petits marchés, pour tenter d' écouler ses maigres marchandises, pour payer les condiments du repas du soir.
ALLER AU MARCHE, A TOUT PRIX
Elle avançait péniblement, son fardeau sur la tête, oui mais le soleil implacable, celui dont nous rêvons tous, dans notre grisaille, dardant chacun, de ses rayons brûlants, hissaient les efforts de notre future maman, à la hauteur de l' exploit, traînant péniblement les pieds dans la poussière de la piste, elle a commencé à ressentir, au creux de ses reins, les éclairs des premières contractions, bien déterminée, elle a tenté de continuer, traînant sa douleur, pour rejoindre le village le plus proche.
Mais la nature est quelques fois pressée, elle a fini, ne pouvant plus lutter, par s' asseoir sur le rebord du talus, sachant déjà que son enfant allait venir au monde, ici-même, au milieu de nulle part.Son expérience lui a permis de garder son calme, et sans panique, haletante, le corps tout entier arc-bouté par la douleur, les minutes ont duré des heures, elle avait néanmoins préparé, tout près d' elle, un pagne, celui qu' elle portait sur les hanches, pour recueillir le nouveau né.
Dans un ultime soubre-saut,sans un cri, elle a donné la vie, enveloppant le bébé, dans le pagne, elle s' est alors octroyé un moment de repos, sachant déjà, qu' elle devrait regagner la " cour", tenant serré contre elle, son petit trésor, une petite fille.
UN PEU PLUS TARD !!!
Cependant, elle s' est assoupie, terrassée par l' effort,pendant ces quelques instants de répît, sont arrivés, deux intrus, attirés, non pas par l' odeur de la vie, mais par la perspective d' un repas, deux chiens errants, un peu sauvages, par nécessité, peu de gens ont le loisir d' avoir " un animal de compagnie", ça n' est même pas dans le vocabulaire, contraints et forcés, chiens et chats, doivent trouver tout seul leur pitance.
S' approchant, ils se sont saisi du pagne, ont reniflé le bébé et sa maman, puis ont pris la fuite sans demander leur reste, la petite demoiselle a manifesté sa panique par quelques gémissements, la maman est sortie de sa léthargie.EN REVE, DEJA !!!!
Pendant ce temps, nos deux voleurs sont arrivés à l' entrée du village le plus proche, le pagne entre les dents, les babines retroussées, les habitants n' ont pas manqué de remarquer les deux compères, chacun convaincu de reconnaitre le pagne, les plus aguerris, ont relevé les traces et ont fait le chemin en sens inverse, presque arrivés, ils ont aperçu la jeune femme, qui avançait en titubant, le bébé serré contre elle, QUEL SOULAGEMENT !!!
Très vite, les villageois sont allés quérir une charrette, sans prendre le temps d' y atteler un âne, on y a fait asseoir le jeune maman, qui serrait toujours contre elle " sa petite fille", qui, elle n' avait manifestement aucune angoisse, cherchant déjà le sein de sa maman, les hommes ont tiré la charrette, jusque dans la cour. Le cortège grossissait, enflé par la joie des enfants, battant des mains en riant et chantant
C' EST LA FETE !!!
Les " vieilles" ont pris soin du bébé et de sa maman, qui, elle, serait debout, le soir même, pour préparer le repas pour tous.
L' histoire ne dit pas ce que sont devenus les chiens, mais personne ne les a vraiment cherché car après tout, ils n' avaient commis aucun délit, ayant peut être même sauvé deux vies.
Maintenant, Dorothée a une petite cousine, dont elle prendra le plus grand soin, elle est maintenant devenue, à son tour " une petite maman", le bébé sera le plus souvent à son dos.
La cour a une nouvelle bouche à nourrir, des soucis à venir, mais l' éclat dans les yeux de la maman, ne laisse pas, pour ce jour, au moins, place à la peine, ni à l' angoisse du lendemain.
Laissons tout cela de coté, et réjouissons nous avec tous, de cette nouvelle vie, de ces yeux qui se sont ouverts sur le monde.Implorons seulement le monde en question, de laisser quelques chances à cette petite vie, pour que, faite de petits bonheurs, mettant de coté, la souffrance, les larmes et les chagrins, afin que seulement les sourires et les éclats de rire, donnent force à cette nouvelle vie, pour le combat, qui sera le sien.
Elle porte le nom de BIENVENUE, alors, réjouissons nous et souhaitons lui la Bienvenue
Une de nos petites protégées, Dorothée, orpheline de mère, a été accueillie au décès de sa maman, dans la " cour" d' une de ses tantes( soeur de la défunte), le papa de Dorothée, s' évertuant à trouver chaque jour, un petit boulot pour apporter sa quote-part à la survie de la cour.
DOROTHEEEE
La tantie devenue " petite maman de Dorothée", selon la tradition, était " en grossesse", attendant son troisième enfant déjà maman de deux garçons. Malgré le fait que sa grossesse arrivait à son terme, elle continuait de " grouiller" sur les petits marchés, pour tenter d' écouler ses maigres marchandises, pour payer les condiments du repas du soir.
ALLER AU MARCHE, A TOUT PRIX
Elle avançait péniblement, son fardeau sur la tête, oui mais le soleil implacable, celui dont nous rêvons tous, dans notre grisaille, dardant chacun, de ses rayons brûlants, hissaient les efforts de notre future maman, à la hauteur de l' exploit, traînant péniblement les pieds dans la poussière de la piste, elle a commencé à ressentir, au creux de ses reins, les éclairs des premières contractions, bien déterminée, elle a tenté de continuer, traînant sa douleur, pour rejoindre le village le plus proche.
Mais la nature est quelques fois pressée, elle a fini, ne pouvant plus lutter, par s' asseoir sur le rebord du talus, sachant déjà que son enfant allait venir au monde, ici-même, au milieu de nulle part.Son expérience lui a permis de garder son calme, et sans panique, haletante, le corps tout entier arc-bouté par la douleur, les minutes ont duré des heures, elle avait néanmoins préparé, tout près d' elle, un pagne, celui qu' elle portait sur les hanches, pour recueillir le nouveau né.
Dans un ultime soubre-saut,sans un cri, elle a donné la vie, enveloppant le bébé, dans le pagne, elle s' est alors octroyé un moment de repos, sachant déjà, qu' elle devrait regagner la " cour", tenant serré contre elle, son petit trésor, une petite fille.
UN PEU PLUS TARD !!!
Cependant, elle s' est assoupie, terrassée par l' effort,pendant ces quelques instants de répît, sont arrivés, deux intrus, attirés, non pas par l' odeur de la vie, mais par la perspective d' un repas, deux chiens errants, un peu sauvages, par nécessité, peu de gens ont le loisir d' avoir " un animal de compagnie", ça n' est même pas dans le vocabulaire, contraints et forcés, chiens et chats, doivent trouver tout seul leur pitance.
S' approchant, ils se sont saisi du pagne, ont reniflé le bébé et sa maman, puis ont pris la fuite sans demander leur reste, la petite demoiselle a manifesté sa panique par quelques gémissements, la maman est sortie de sa léthargie.EN REVE, DEJA !!!!
Pendant ce temps, nos deux voleurs sont arrivés à l' entrée du village le plus proche, le pagne entre les dents, les babines retroussées, les habitants n' ont pas manqué de remarquer les deux compères, chacun convaincu de reconnaitre le pagne, les plus aguerris, ont relevé les traces et ont fait le chemin en sens inverse, presque arrivés, ils ont aperçu la jeune femme, qui avançait en titubant, le bébé serré contre elle, QUEL SOULAGEMENT !!!
Très vite, les villageois sont allés quérir une charrette, sans prendre le temps d' y atteler un âne, on y a fait asseoir le jeune maman, qui serrait toujours contre elle " sa petite fille", qui, elle n' avait manifestement aucune angoisse, cherchant déjà le sein de sa maman, les hommes ont tiré la charrette, jusque dans la cour. Le cortège grossissait, enflé par la joie des enfants, battant des mains en riant et chantant
C' EST LA FETE !!!
Les " vieilles" ont pris soin du bébé et de sa maman, qui, elle, serait debout, le soir même, pour préparer le repas pour tous.
L' histoire ne dit pas ce que sont devenus les chiens, mais personne ne les a vraiment cherché car après tout, ils n' avaient commis aucun délit, ayant peut être même sauvé deux vies.
Maintenant, Dorothée a une petite cousine, dont elle prendra le plus grand soin, elle est maintenant devenue, à son tour " une petite maman", le bébé sera le plus souvent à son dos.
La cour a une nouvelle bouche à nourrir, des soucis à venir, mais l' éclat dans les yeux de la maman, ne laisse pas, pour ce jour, au moins, place à la peine, ni à l' angoisse du lendemain.
Laissons tout cela de coté, et réjouissons nous avec tous, de cette nouvelle vie, de ces yeux qui se sont ouverts sur le monde.Implorons seulement le monde en question, de laisser quelques chances à cette petite vie, pour que, faite de petits bonheurs, mettant de coté, la souffrance, les larmes et les chagrins, afin que seulement les sourires et les éclats de rire, donnent force à cette nouvelle vie, pour le combat, qui sera le sien.
Elle porte le nom de BIENVENUE, alors, réjouissons nous et souhaitons lui la Bienvenue