RETROUVAILLES,BONHEUR DE VIE
Quelquefois, de sombres histoires, prennent un chemin, qui les amène vers la lumière, avec une petite chance, d' effacer quelque peu, les cicatrices laissées par la douleur et le chagrin. Nous sommes confrontés à cela aussi, et quand le sourire revient éclairer les visages, les coeurs saignent un peu moins et l' espoir revient.
POUR DES RIRES ET DES FOU- RIRES !!!
L' association, soutient et ptrotège, en son sein, une fillette d' une douzaine d' années, dont le parcours de vie, nous avait, sur l' instant, boulversé. Elle avait, environ 6 ans, lorsqu' une saison des pluies dévastatrice, lui a pris son papa, le vent ravageur avait déraciné un cailcédrat, lequel est tombé sur le malheureux homme, qui revenant des champs passait à cet instant.
Le frère cadet du défunt, respectant la tradition, pris pour seconde femme, le veuve de son aîné,laquelle avait un autre enfant, alors agé de 3 ans, un garçon, Mamoudou. La famille, ainsi recontruite, a disparu du village, laissant derrière elle, notre petite Assétou ( une fille !!!), dans la cour de sa grand mère, aveugle. Les années ont passé, de nouvelles, aucune n' est parvenue au village.
CE QUI AURAIT DU ETRE !!!!!
Récement, une femme pratiquant le commerce des pagnes, revenant de faire des achats, à la frontière du Togo, a assuré, avoir vu la jeune femme, sur un marché, après avoir longuement hésité, elle a confié sa découverte aux services sociaux, lesquels ont déclanché, sans délai, une enquête, et quelques mois, plus tard, à force de persévérance, ils ont retrouvé la maman, que le mari avait abandonné, attiré par " une fraicheur". Le petit garçon, avait été confié aux " bons soins" d' un couple de cultivateurs, parents éloignés de l' infortunée jeune femme, laquelle écrasée par la honte de son infortune, refusa, tout net, de revenir, prétendant vivre de " petits commerces" toujours florissants, en bordure de frontière.
LA DIRECTRICE DE L' ACTION SOCIALE
La directrice de l' Action sociale, une femme énergique et volontaire, n' a pas baissé les bras, le petit garçon, un peu négligé, bouche supperflue à nourrir, était dans un état de santé, un peu alarmant. Décision de justice fut prise. L' enfant fut ramené à Tenkodogo, pour y être soigné, les moyens faisant cruellement défaut, l' association est entrée en jeu, dégageant, dans un premier temps, un modeste budget, pour parer au plus pressé.
Après de fructueuses recherches, nous avons retrouvé, une " petite soeur" de la maman, elle même, maman d' une petite fille, membre d' une coopérative de femmes, fabriquant des petits savons au karité, son mari, cultivateur, possède une belle parcelle.Après réunion des sages du village sous l' " appatam" ( arbre à palabres), l' engagement fut pris par le couple de " parents" retrouvé, de recevoir Assétou et Mamoudou au sein de leur cour, accueillant dans le même élan, la grand mère aveugle. La famille, ainsi reconstruite, a pris le chemin d' une nouvelle vie, il leur faut d' abord, apprendre à se connaître, nous laisserons pour ce faire, de coté la " voix du sang" pour laisser place à la " voix du coeur.".
Après de fructueuses recherches, nous avons retrouvé, une " petite soeur" de la maman, elle même, maman d' une petite fille, membre d' une coopérative de femmes, fabriquant des petits savons au karité, son mari, cultivateur, possède une belle parcelle.Après réunion des sages du village sous l' " appatam" ( arbre à palabres), l' engagement fut pris par le couple de " parents" retrouvé, de recevoir Assétou et Mamoudou au sein de leur cour, accueillant dans le même élan, la grand mère aveugle. La famille, ainsi reconstruite, a pris le chemin d' une nouvelle vie, il leur faut d' abord, apprendre à se connaître, nous laisserons pour ce faire, de coté la " voix du sang" pour laisser place à la " voix du coeur.".
L' action sociale et l' association se sont engagées pour un soutien, afin de donner une sérieuse chance, à cette famille, recomposée, dont l' histoire va s' écrire, au jour, le jour, sous nos yeux.
De tels évènements nous confortent, dans notre idée, qu' il nous faut toujours garder l' espoir de retrouver le sourire sur les visages de nos enfants, et quelquelats de rire qui vont résonner à nouveau dans les cours, essuyant les larmes, qui, pendant des mois et même des années, ont coulé sur les joues de ces petits, y creusant ainsi des sillons, stigmates du chagrin
NOUS CONTINUONS D' AVANCER, LE COEUR DEVANT.!!!!