LE PLUS BEAU JOUR
C 'est l' effervescence au village, aujourd'hui, des " étrangers " sont venus de France pour découvrir et inaugurer une classe qu' ils ont financé.
Un très grand bonheur pour le village, sachant qu' un village sans classe, se sent humilié, n' a pas réellement de statut dans la communauté. Alors, quand un jour, quelqu' un apporte un remède à cet état, le " chef" se sent pousser des ailes et sa position s' en trouve renforcée, d' un seul coup, le village, un peu perdu en brousse, oublié de tous, prend vie, tout le monde se met à l' ouvrage.
Pour que les choses avancent plus vite, l' impatience est grande et décuple les forces, la main d' oeuvre " non qualifiée" entre en jeu, chacun offre ses bras, sa peine et sa sueur, souvent écrasé de soleil.
Transporter l' eau du puits, charrier les agrégats, avec l' aide des charrettes à âne, manipulés à mains nues, y creusant de douloureuses cicatrices, les femmes se mettant en quête de bois, pour construire les échaffaudages, afin de monter les parpaings, qui rang par rang font gonfler l' espoir. Les femmes s' activent au dessus du " foyer", pour préparer de quoi redonner des forces aux travailleurs.
L' école devient l' oeuvre de tous et à partir de ce moment, elle appartient réellement au village.
Les enfants rêvaient déjà depuis la première rangée de parpaings, d' en prendre le chemin et cette année, elle a pu ouvrir ses portes à la rentrée.
Aujourd'hui, donc les villageois sont à pied d' oeuvre pour honorer les bienfaiteurs, toute la population, jeunes et vieux sera là, les discours seront incontournables, les tam-tams seront porteurs du message de gratitude, les femmes se laisseront portées par leur rythme, on aura prépaeé le zom-kom, ( l' eau de l' étranger)
Chacun de nos amis ira de sa " petite larme", l' émotion est palpable , en de telles occasions et ceux qui n' en tremblent pas, sont passés à coté de quelque chose de précieux, faire de l' auto satisfaction parce que l' argent a permis cet évènement, n' est pas le meilleur moyen d' appréhender les choses, on se sent frustrés, se laisser porter par la liesse qui soulève le village tout entier, est la plus belle des récompenses et permet d' engranger les plus beaux souvenirs et si cette démarche est supposée, mériter une récompense, celle qui touche le coeur est certainement la plus belle.
Merci à vous les amis, qui avez permis que cette journée soit ,personne là bas, jamais ne l' oubliera.
Un très grand bonheur pour le village, sachant qu' un village sans classe, se sent humilié, n' a pas réellement de statut dans la communauté. Alors, quand un jour, quelqu' un apporte un remède à cet état, le " chef" se sent pousser des ailes et sa position s' en trouve renforcée, d' un seul coup, le village, un peu perdu en brousse, oublié de tous, prend vie, tout le monde se met à l' ouvrage.
Pour que les choses avancent plus vite, l' impatience est grande et décuple les forces, la main d' oeuvre " non qualifiée" entre en jeu, chacun offre ses bras, sa peine et sa sueur, souvent écrasé de soleil.
Transporter l' eau du puits, charrier les agrégats, avec l' aide des charrettes à âne, manipulés à mains nues, y creusant de douloureuses cicatrices, les femmes se mettant en quête de bois, pour construire les échaffaudages, afin de monter les parpaings, qui rang par rang font gonfler l' espoir. Les femmes s' activent au dessus du " foyer", pour préparer de quoi redonner des forces aux travailleurs.
L' école devient l' oeuvre de tous et à partir de ce moment, elle appartient réellement au village.
Les enfants rêvaient déjà depuis la première rangée de parpaings, d' en prendre le chemin et cette année, elle a pu ouvrir ses portes à la rentrée.
Aujourd'hui, donc les villageois sont à pied d' oeuvre pour honorer les bienfaiteurs, toute la population, jeunes et vieux sera là, les discours seront incontournables, les tam-tams seront porteurs du message de gratitude, les femmes se laisseront portées par leur rythme, on aura prépaeé le zom-kom, ( l' eau de l' étranger)
Chacun de nos amis ira de sa " petite larme", l' émotion est palpable , en de telles occasions et ceux qui n' en tremblent pas, sont passés à coté de quelque chose de précieux, faire de l' auto satisfaction parce que l' argent a permis cet évènement, n' est pas le meilleur moyen d' appréhender les choses, on se sent frustrés, se laisser porter par la liesse qui soulève le village tout entier, est la plus belle des récompenses et permet d' engranger les plus beaux souvenirs et si cette démarche est supposée, mériter une récompense, celle qui touche le coeur est certainement la plus belle.
Merci à vous les amis, qui avez permis que cette journée soit ,personne là bas, jamais ne l' oubliera.