LA GALERE ENCHANTEE
Association antinomique, s' il en est.Pourtant je veux ici témoigner par ces lignes que l' on peut vivre une vraie "galère", mais qu' elle peut se révéler " enchantée", par ce qu' y a trouvé, en relationnel, émotionnel et qui amène à se réconcilier avec " le genre humain".
PLIER BAGAGES
Le 13 janvier, je "devais" prendre l' avion après 4 semaines de séjour partagé avec mes amis sur le terrain, et nos chers petits, mais voilà, un jour, il faut bien rentrer, ne serait ce que pour arroser les plantes vertes.
ATTENTE FEBRILE
Contrainte, mais malgré tout, de bonne heure et même de bonne humeur, j' étais résolue à prendre mon avion de retour. Escale à Marseille et là ça s' est vraiment gâté, nous avons sagement attendu dans l' avion, de pouvoir redécoller, les restes de neige à Orly n' étaient même pas en cause, une grève des aiguilleurs du ciel, à Paris ne nous autorisait pas à décoller, car décoller, bien qu' étant en ces circonstances, un beau sujet de satisfaction, encore faut il avoir la certitude de pouvoir de poser.
NOUS AURIONS BIEN VOULU CELA
Des heures et des heures de patience à bord puis lâchés, nous sommes descendus et là pas d' indication, personne ne " se mouille", les passagers en galère, se croisent, se sourient, puis on échange quelques mots, d' abord anodins, puis chacun essaie de réconforter l' autre, les mots échangés deviennent plus intimes, on se découvre une grande faculté d' écoute, des points communs, des chemins de vie qui se croisent. On échange des promesses de se revoir, mais ça, c' est banal.
ON AVANCE QUAND MEME !!!!
Mais il y eut un plus, il a fallu récupérer les bagages pour envisager de dormir à Marseille, et là " problème", je ne suis pas un " fort des halles" et je voyage " lourd", mes biceps sont en " goutte d' huile" et un kilo de sucre à bout de bras, est déjà un problème, alors 40 kgrs de bagage, c' est mission impossible, n' y pensons même pas !!!!! Tout le monde a répondu " présent". Embarqués dans un bus avec armes et bagages, nouvelle galère, les hotels habituellement réquisitionnés pour ce genre de situation affichent complets, trois petits tours, jetant au passage quelques uns de nos compagnons d' infortune et ça marche, on reprend les bagages, toujours 40 kgrs, direction une chambre, plus petite que la valise, qu' il faut y traîner, pas de local de stockage, PRESQUE COMME CELA, EN GALERE
Le lendemain, après une courte nuit, on recharge les bagages dans le bus, direction l' aéroport, on reprend les bagages pour en principe décoller à 12 h 05 mns, , précision audacieuse après plus de 24 heures passées dans un " flou artistique" côté informations, arrivée prévue à Orly, à 13h 15 mns, oui, mais voilà, ça ne part pas, alors on mise tous nos espoirs sur Air Mal, qui doit arriver à 14h 30, ils sont à l' heure, déjà un grand réconfort, et nous embarquent " vitesse grand V", ils ne veulent pas rater leur créneau de décollage, nous non plus d' ailleurs, on se laisse tomber n' importe où, cartes d' embarquement, simple formalité, le chef de cabine a du trouvé que j' étais en phase finale, normal pour un avion qui souhaite attérir, je me suis donc retrouvée en classe affaires, mais pour à peine une heure, dommage, pour Ouaga- Marseille, ça aurait été mieux, mais bon !!! LES IMAGES QUE JE VEUX GARDER
Nous sommes enfin partis, mais sur une distance aussi courte, on atteind, ni la vitesse, ni l' altitude de croisière puisque l' opération se résume à monter un peu, puis vite penser à redescendre. Enfin posés, libérés, récupération des bagages, et de l' autre coté, il y avait un mari et une adorable petite fille de 20 ans qui avaient attendu toute la journée du 13, auxquels je ne pouvais jamais rien dire de précis, partie le 13 janvier pour un vol de 5 h, arrivée le 14 en fin d' après midi.
Cependant, un très beau moment d' émotion en salle d' embarquement à Marseille, un très bel happy birthday, repris en coeur par tous les passagers en galère, ça a un vrai prix, et cela mérite bien calme et patience, par moment même résignation. IL N' Y AVAIT DE BOUGIES!!!
Alors je repartirai, c' est sur, mais si le voyage dure moins longtemps, je ne serais pas fâchée, découvrir les aéroports, c' est peut être du tourisme, mais pas le mien; Il restera dans ma tête les images que j' aime et les plus belles émotions. CALEE, LA PETITE !!
PAUSE BALLADE
FOU RIRE
A bientôt tous qui avez l' indulgence de me lire
PLIER BAGAGES
Le 13 janvier, je "devais" prendre l' avion après 4 semaines de séjour partagé avec mes amis sur le terrain, et nos chers petits, mais voilà, un jour, il faut bien rentrer, ne serait ce que pour arroser les plantes vertes.
ATTENTE FEBRILE
Contrainte, mais malgré tout, de bonne heure et même de bonne humeur, j' étais résolue à prendre mon avion de retour. Escale à Marseille et là ça s' est vraiment gâté, nous avons sagement attendu dans l' avion, de pouvoir redécoller, les restes de neige à Orly n' étaient même pas en cause, une grève des aiguilleurs du ciel, à Paris ne nous autorisait pas à décoller, car décoller, bien qu' étant en ces circonstances, un beau sujet de satisfaction, encore faut il avoir la certitude de pouvoir de poser.
NOUS AURIONS BIEN VOULU CELA
Des heures et des heures de patience à bord puis lâchés, nous sommes descendus et là pas d' indication, personne ne " se mouille", les passagers en galère, se croisent, se sourient, puis on échange quelques mots, d' abord anodins, puis chacun essaie de réconforter l' autre, les mots échangés deviennent plus intimes, on se découvre une grande faculté d' écoute, des points communs, des chemins de vie qui se croisent. On échange des promesses de se revoir, mais ça, c' est banal.
ON AVANCE QUAND MEME !!!!
Mais il y eut un plus, il a fallu récupérer les bagages pour envisager de dormir à Marseille, et là " problème", je ne suis pas un " fort des halles" et je voyage " lourd", mes biceps sont en " goutte d' huile" et un kilo de sucre à bout de bras, est déjà un problème, alors 40 kgrs de bagage, c' est mission impossible, n' y pensons même pas !!!!! Tout le monde a répondu " présent". Embarqués dans un bus avec armes et bagages, nouvelle galère, les hotels habituellement réquisitionnés pour ce genre de situation affichent complets, trois petits tours, jetant au passage quelques uns de nos compagnons d' infortune et ça marche, on reprend les bagages, toujours 40 kgrs, direction une chambre, plus petite que la valise, qu' il faut y traîner, pas de local de stockage, PRESQUE COMME CELA, EN GALERE
Le lendemain, après une courte nuit, on recharge les bagages dans le bus, direction l' aéroport, on reprend les bagages pour en principe décoller à 12 h 05 mns, , précision audacieuse après plus de 24 heures passées dans un " flou artistique" côté informations, arrivée prévue à Orly, à 13h 15 mns, oui, mais voilà, ça ne part pas, alors on mise tous nos espoirs sur Air Mal, qui doit arriver à 14h 30, ils sont à l' heure, déjà un grand réconfort, et nous embarquent " vitesse grand V", ils ne veulent pas rater leur créneau de décollage, nous non plus d' ailleurs, on se laisse tomber n' importe où, cartes d' embarquement, simple formalité, le chef de cabine a du trouvé que j' étais en phase finale, normal pour un avion qui souhaite attérir, je me suis donc retrouvée en classe affaires, mais pour à peine une heure, dommage, pour Ouaga- Marseille, ça aurait été mieux, mais bon !!! LES IMAGES QUE JE VEUX GARDER
Nous sommes enfin partis, mais sur une distance aussi courte, on atteind, ni la vitesse, ni l' altitude de croisière puisque l' opération se résume à monter un peu, puis vite penser à redescendre. Enfin posés, libérés, récupération des bagages, et de l' autre coté, il y avait un mari et une adorable petite fille de 20 ans qui avaient attendu toute la journée du 13, auxquels je ne pouvais jamais rien dire de précis, partie le 13 janvier pour un vol de 5 h, arrivée le 14 en fin d' après midi.
Cependant, un très beau moment d' émotion en salle d' embarquement à Marseille, un très bel happy birthday, repris en coeur par tous les passagers en galère, ça a un vrai prix, et cela mérite bien calme et patience, par moment même résignation. IL N' Y AVAIT DE BOUGIES!!!
Alors je repartirai, c' est sur, mais si le voyage dure moins longtemps, je ne serais pas fâchée, découvrir les aéroports, c' est peut être du tourisme, mais pas le mien; Il restera dans ma tête les images que j' aime et les plus belles émotions. CALEE, LA PETITE !!
PAUSE BALLADE
FOU RIRE
A bientôt tous qui avez l' indulgence de me lire