PRINCESSE MICHELE
Ceux d' entre vous, qui viennent régulièrement sur ce blog, connaissent la " petite Michèle", ma fille à la mode africaine, il faut parfois oublier les liens du sang pour leur préférer ceux du coeur.
MICHELE, AU QUOTIDIEN
Dans un petit village sérère, perdu, au milieu de nulle part, dans la brousse, j' ai vu naître au sens propre du mot, en 2006, cette petite poupée, devenue, de petite poupée, une véritable princesse, au fond de mon coeur.
LES ENFANTS , LES ENFANTS !!!!
Chaque année, je la retrouve avec émerveillement, elle est belle, craquante et coquine, on ne résiste pas à son sourire enjôleur, d' ailleurs, le voudrait on ??,
Cette année encore, j' ai pris la piste, quelques kilomètres et chaos " anti cellulite", plus tard, je me retrouve dans la cour du chef, et après avoir fait les salutations d' usage, je peux remettre à la doyenne de la cour, mon petit cadeau, quelques kilos de riz, des bougies, du savon, auxquels j' ai ajouté pour le plaisir des petits, quelques paquets de biscuitq et un gros paquet de bonbons, c' est bien peu, j' en conviens, mais quand la survie de chacun est totalement liée aux caprices de la saison des pluies pour une hypothétique récolte, peu, c' est déjà beaucoup.
PARTAGE ENTRE FEMMES
Ma petite Michèle me saute dans les bras, ça me chacire le coeur, ses bisous sont de véritables étoiles, la petite coquine a bien compris que la maman "toubab", c' est pour elle, et elle évince sans ménagement le reste de la petite troupe, qui " ose" s' approcher et même toucher sa maman blanche, et là, commence une série de câlins, sans prix, de jeux, " la petite bête qui monte, qui monte, les petites marionnettes, tourne, tourne, joli moulin, etc.
LE REGARD !!!!
Les femmes emportées par un élan incontrôlé et incontrôlable, se précipitent sur les bassines de la coeur et se lancent dans une improvisation, tout le monde danse, petits et grands, jeunes et vieux, les paroles m' échappent, mais il y reviens, comme un leitmotiv: Michèle, Michèle, !!!!
BELLE, BELLE, SI BELLE !!!!!
Le chef, accompagné des sages, vient me rendre compte, à chaque fois, des difficultés du village, de la récolte, en bref, de tout ce qui fait que cette cour vit, mais le plus souvent, survit.
POUR JOUER, APPEL AU GENIE CREATEUR
Puis, c' est l' assaut de la jeune génération, chaque année, j' y découvre de nouvelles âmes à chérir, chacun veut toucher, maman Michèle, la toubab, pour ce jour, il est judicieux d' opter pour une tenue genre " camouflage", plutôt que pour une tenue blanche, que pourtant le soleil et le ciel, autoriserait, en d' autres circonstances, mais traîner dans la poussière accorde le privilège d' être près, tout près de mon petit monde, et rien n' y personne, ne m'y ferait renoncer, cette fois ci, je me suis vue offrir trois poulets et une bassine de couscous, j' ai du décliner l' offre, exercice difficile, car je mesure parfaitement la valeur du cadeau, je me suis donc engagée à revenir deux jours plus tard, pour partager avec cette famille de coeur, le repas, j' avais apporté le " dessert", la moitié d' un régime de bananes et nous avons festoyé dans un grand moment de félicité, ma réaction, devant ces grandes émotions peut vous paraître puérile, mais ces échanges sont si riches, que pas un instant, je ne voudrai y renoncer.
L' ANNEE PROCHAINE, J' Y SERAI
ENCORE, INCH ALLAH
MICHELE, AU QUOTIDIEN
Dans un petit village sérère, perdu, au milieu de nulle part, dans la brousse, j' ai vu naître au sens propre du mot, en 2006, cette petite poupée, devenue, de petite poupée, une véritable princesse, au fond de mon coeur.
LES ENFANTS , LES ENFANTS !!!!
Chaque année, je la retrouve avec émerveillement, elle est belle, craquante et coquine, on ne résiste pas à son sourire enjôleur, d' ailleurs, le voudrait on ??,
Cette année encore, j' ai pris la piste, quelques kilomètres et chaos " anti cellulite", plus tard, je me retrouve dans la cour du chef, et après avoir fait les salutations d' usage, je peux remettre à la doyenne de la cour, mon petit cadeau, quelques kilos de riz, des bougies, du savon, auxquels j' ai ajouté pour le plaisir des petits, quelques paquets de biscuitq et un gros paquet de bonbons, c' est bien peu, j' en conviens, mais quand la survie de chacun est totalement liée aux caprices de la saison des pluies pour une hypothétique récolte, peu, c' est déjà beaucoup.
PARTAGE ENTRE FEMMES
Ma petite Michèle me saute dans les bras, ça me chacire le coeur, ses bisous sont de véritables étoiles, la petite coquine a bien compris que la maman "toubab", c' est pour elle, et elle évince sans ménagement le reste de la petite troupe, qui " ose" s' approcher et même toucher sa maman blanche, et là, commence une série de câlins, sans prix, de jeux, " la petite bête qui monte, qui monte, les petites marionnettes, tourne, tourne, joli moulin, etc.
LE REGARD !!!!
Les femmes emportées par un élan incontrôlé et incontrôlable, se précipitent sur les bassines de la coeur et se lancent dans une improvisation, tout le monde danse, petits et grands, jeunes et vieux, les paroles m' échappent, mais il y reviens, comme un leitmotiv: Michèle, Michèle, !!!!
BELLE, BELLE, SI BELLE !!!!!
Le chef, accompagné des sages, vient me rendre compte, à chaque fois, des difficultés du village, de la récolte, en bref, de tout ce qui fait que cette cour vit, mais le plus souvent, survit.
POUR JOUER, APPEL AU GENIE CREATEUR
Puis, c' est l' assaut de la jeune génération, chaque année, j' y découvre de nouvelles âmes à chérir, chacun veut toucher, maman Michèle, la toubab, pour ce jour, il est judicieux d' opter pour une tenue genre " camouflage", plutôt que pour une tenue blanche, que pourtant le soleil et le ciel, autoriserait, en d' autres circonstances, mais traîner dans la poussière accorde le privilège d' être près, tout près de mon petit monde, et rien n' y personne, ne m'y ferait renoncer, cette fois ci, je me suis vue offrir trois poulets et une bassine de couscous, j' ai du décliner l' offre, exercice difficile, car je mesure parfaitement la valeur du cadeau, je me suis donc engagée à revenir deux jours plus tard, pour partager avec cette famille de coeur, le repas, j' avais apporté le " dessert", la moitié d' un régime de bananes et nous avons festoyé dans un grand moment de félicité, ma réaction, devant ces grandes émotions peut vous paraître puérile, mais ces échanges sont si riches, que pas un instant, je ne voudrai y renoncer.
L' ANNEE PROCHAINE, J' Y SERAI
ENCORE, INCH ALLAH